Routes de France : la nationale la plus dangereuse et ses risques

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Chaque année, les routes de France sont le théâtre de nombreux accidents, certains tronçons étant particulièrement redoutés. La nationale 6, qui traverse plusieurs départements, détient tristement la palme de la route la plus dangereuse. Ses virages serrés, sa chaussée dégradée par endroits et sa fréquentation dense en font un véritable cauchemar pour les automobilistes.

Les risques y sont multiples :

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  • Dépassements périlleux
  • Manque de visibilité
  • Comportements imprudents

Les autorités locales multiplient les appels à la prudence et mettent en place diverses mesures pour tenter de réduire le nombre de victimes, mais la vigilance reste de mise pour tous les usagers.

Identification de la nationale la plus dangereuse en France

Parmi les routes de France, certaines nationales se distinguent tristement par leur dangerosité. La nationale 6, bien que notoire, n’est pas seule à figurer dans cette liste noire. La RN 154 enregistre jusqu’à 10 000 poids lourds par jour, rendant la circulation particulièrement périlleuse. La RN 7, quant à elle, traverse le sud de la Nièvre et l’Allier, deux départements où la sinuosité et l’étroitesse des voies sont courantes.

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Les routes nationales les plus redoutées

  • RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) : Surnommée la ‘route de la mort’, elle traverse l’Allier et la Saône-et-Loire via la RN 79. Ses tronçons à double sens sans séparateur central sont particulièrement accidentogènes.
  • RN 20 : Ancien axe privilégié pour rallier l’Espagne depuis Paris, elle conserve une circulation dense et variée, augmentant ainsi les risques d’accidents.
  • RN 4 : Traversant l’Est de la France, cette route voit défiler un trafic mixte de véhicules légers et lourds, avec des sections souvent mal adaptées à une telle diversité.

Tableau des faits marquants

Route Faits marquants
RN 154 10 000 poids lourds par jour
RN 7 Traverse le sud de la Nièvre et l’Allier
RCEA Surnommée la route de la mort
RN 79 Tronçon de la RCEA
RN 20 Ancien axe privilégié vers l’Espagne
RN 4 Traverse l’Est de la France

Les routes nationales font partie intégrante du maillage routier français, reliant des régions importantes et supportant un trafic dense et varié. Les caractéristiques de ces axes, souvent à double sens et sans séparateur central, contribuent à leur dangerosité. La vigilance et une conduite responsable demeurent essentielles pour réduire les risques d’accidents sur ces routes.

Facteurs de risque et causes d’accidents sur cette nationale

Les routes à double sens sans séparateur central concentrent 89 % de la mortalité routière hors agglomération en 2017. La RN 154, la RN 7, la RCEA et d’autres nationales en sont de tristes exemples. Ces routes, par leur conception, rendent les collisions frontales plus probables et souvent fatales.

Le réseau routier principal s’avère plus accidentogène que le réseau local. Les routes nationales, intégrant le contexte de circulation comme une donnée essentielle de l’estimation du risque, voient défiler un trafic mixte de véhicules légers et lourds. Les interactions entre ces différents types de véhicules augmentent les probabilités d’accidents corporels et mortels.

  • Absence de séparateur central : La plupart des routes nationales, comme la RN 154, manquent de séparateur central, ce qui favorise les collisions frontales.
  • Trafic intense : La RN 154 enregistre jusqu’à 10 000 poids lourds par jour, créant une circulation dense et variée.
  • Infrastructure vieillissante : Certaines de ces voies, conçues il y a plusieurs décennies, ne répondent plus aux standards actuels de sécurité routière.

La mortalité routière hors agglomération reste une préoccupation majeure. Les routes bidirectionnelles sans séparateur central, telles que la RN 79, traversant l’Allier et la Saône-et-Loire, illustrent parfaitement cette problématique. Les caractéristiques géométriques des routes, comme les courbes serrées et les chaussées étroites, augmentent le risque d’accidents.

route dangereuse

Mesures de prévention et initiatives pour améliorer la sécurité

Les autorités et organismes spécialisés multiplient les initiatives pour réduire la dangerosité des routes nationales. L’ONISR a publié un rapport en avril 2018 sur l’accidentalité des routes bidirectionnelles hors agglomération. Ce rapport met en évidence les zones à haut risque et propose des solutions concrètes.

Le CEREMA a aussi contribué avec une étude en 2014 sur l’abaissement de la vitesse sur les réseaux locaux interurbains, montrant une réduction significative des accidents corporels.

Le projet MEDOC, initié par l’IFSTTAR en 2017, vise à mieux appréhender les situations de conduite critique. Le projet SURE se concentre sur la sécurité des usagers sur les routes existantes, en améliorant la signalisation et en installant des dispositifs de sécurité.

La Ligue contre la violence routière a publié en juin 2018 une carte des axes les plus meurtriers, fournissant une vision claire des zones nécessitant des interventions urgentes. Ce travail de cartographie permet de cibler les investissements et les efforts de prévention.

L’organisme Budget Direct a effectué un classement des routes les plus dangereuses pour chaque pays en 2021, mettant en lumière les axes nécessitant des restructurations profondes.

Ces initiatives, combinées à une meilleure sensibilisation des conducteurs, constituent des réponses essentielles pour améliorer la sécurité sur les routes nationales. L’objectif final reste de réduire drastiquement le nombre de victimes et de rendre les trajets plus sûrs pour tous les usagers.